MANO A MANO

             Mano a Mano Perú est une association sans but lucratif qui travaille depuis 1994 dans un bidonville de la banlieue Nord de Lima : à La Ensenada. Son équipe agit dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants et de leurs enfants. Dans cette perspective, elle œuvre à mettre en place plusieurs activités au sein de La Ensenada : Les habitants en sont à la fois acteurs et bénéficiaires. Ayant démarré à partir d’un modeste local de prévention médicale, Mano a Mano a développé d’autres projets au cours de son histoire oeuvrant sur le long terme pour un développement durable.

 

Elle accueille des volontaires et stagiaires tout au long de l année. Me concernant, je fus la seule volontaire, mais de nombreux stagiaires étaient présents : Lina et Bérénice, étudiantes en école d architecture, qui travaillent sur les différents projets de réhabilitation, construction, etc... Estelle, etudiante a Sciences Po, qui s occupe de toute la partie administrative, Sébastien, patissier, qui donne des cours de patisserie a La Enseñada. Projet tres important qui est financé par une entreprise de patisserie canadienne, qui soutient la micro entreprise, a long terme que les etudiants de Sebastien puissent vendre leur production. Et enfin, Steffie, allemande qui a crée la section Mano a Mano Allemagne. Steffie est plus que motivée et en plus de ces cours a l Institut Goethe de Lima, tient le restaurant et donne des cours aux enfants de La Enseñada.

 

J avais proposé en amont a Sylvie de donner un coup de main au restaurant. Cela tombait tres bien, puisqu il venait d ouvrir et qu il faut l avouer, je suis tres bonne commis (humour...). Ce fut un veritable bonheur de travailler aux cotes de toutes ces femmes aux parcours parfois tres dures : Fidela, Magda, Sylvia, Cecilia, Olga, Emma, Gloria, Abuelita...

 

Vous retrouverez toutes les infos concernant l association :

manoamanoperou.com

LA ESTANCIA DE OTONO

Merci encore une fois au site incontournable des routards "voyageforum.com" de m avoir mise en contact avec Herve, le directeur de La Estancia de Otono.

Je recherchais en effet une mission, qui ne soit pas payante, car depuis une decennie, le volontariat s est litteralement metamorphose. Aujourd hui il faut payer, payer tres cher pour donner de son temps, de son savoir, pour tout simplement partager. Les ONG internationales vous proposent par exemple de construire des ecoles en Amazonie pour la modique somme de 800 $ par mois !!! Un veritable scandale et un business tres lucratif pour certain.

Mariee a Nancy, brillante equatorienne qui travaille dans la Police scientifique, Herve est natif du Pays basque francais. Ils sont tout naturellement venus s installer en Equateur afin de tenter l aventure et trouver des jours meilleurs qu en France (tant du point de vue professionnel que personnel...). Avec Senora Carmelita, Herve s est associe afin de creer la premiere Estancia pour personnes agees, et vient d ouvrir la deuxieme l ete dernier. La venue de volontaires est donc appreciee et c est une premiere pour Herve puisque je suis la premere a inicier ce volontariat. Je suis donc nourrie et logee a titre gracieux contre 5 journees de travail de 9 h a 16 h. Un echange riche, benefique pour les deux parties.

A La Estancia de Otono, je travaille donc de 9 h a 16h avec des personnes agees, afin de les divertir et de les suivre dans leur vie quotidienne. J avais auparavant travaille dans des maisons de retraite et dans des centres de vie pour personnes handicapees, ce qui me facilite enormement la tache ici en Equateur. Les residents, au nombre de 11, sont des personnes generalement issues de la bourgeoisie equatorienne. Il est en effet tres couteux pour une famille de placer un parent dans une residence pour personnes agees. Ce sont donc en majotite des femmes (un seul homme) tres cultivees, qui ont pour la plupart beaucoup voyage, ont des gouts tres raffines et... connaissent Edith Piaf !

Le personnel est professionnel et accueillant, les auxiliaires de vie et infirmieres sont tres curieuses quant a ma venue ici et s etonnent de mon parcours et du contenu de mon voyage A vrai dire, il n est pas commun en Ecuador de partir un an en "voyage" a l etranger... 

Je me suis sentie tres a l aise des le debut de la mission, je prends des initiatives et elles sont appreciees, je me suis deja beaucoup attache aux residents, qui sont tous "carinosos".