Pablo Neruda

Pablo Neruda est un poete, penseur et politicien chilien qui a été assassiné en 1973, date du coup d Etat du militaire Pinochet (certains disent qu il est mort d un cancer de la prostate...). Tres proche du partie communiste de Salavador Allende, Pablo Neruda est avant tout un humaniste et amoureux de la nature.

 

Il avait de nombreuses demeures : a Madrid, Santaigo et Valparaiso. J ai visité cette dernière nommée la Sebastiana se situant en hauteur dçsur le Cerro Yungay. Une tres belle maison a l architecture moderne et au mobilier très recherché. Neruda etait collectionneur, ces belles pièces dans la maison en témoigne : statues chinoises, peintures de natures mortes, coffre marquétés, etc...

 

Voici quelques extraits de sa poésie :

 

«Je veux vivre dans un pays où il n'y ait pas d'excommuniés.
Je veux vivre dans un monde où les êtres soient seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.
Je veux qu'on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries.
Je veux qu'on n'attende plus jamais personne à la porte d'un hôtel de ville pour l'arrêter, pour l'expulser.
Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie.
Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos.
Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir.»

 

Tiré de J avoue que j´ai vécu, 1974, publié à titre posthume

 

"Je ne t'aime pas comme si tu étais une rose de sel, topaze
œillets en flèche qui propage le feu :
je t’aime comme on aime certaines choses obscures,
secrètement entre l'ombre et l'âme.

Je t'aime comme la plante qui ne fleurit et qui porte
dans son intérieur, cachée, la clarté de ces fleurs,
et grâce à ton amour vit obscur en mon corps
le parfum rassemblé qui s’éleva de la terre.

Je t'aime sans savoir comment, ni quand, ni où,
je t'aime directement, sans orgueil, sans problèmes :
je t'aime ainsi parce que je ne sais pas aimer autrement,

Je t'aime ainsi sans que je sois sans que tu sois,
si près que ta main sur ma poitrine est mienne,
et si près que tes yeux se ferment avec mon sommeil."

 

La centaine d amour
© Traduction Pierre Clavilier

Les Graffeurs équatoriens

Dans de nombreuses villes d Equateur, on peut admirer de nombreux graffitis d un style tres contemporains et pour  plupart tres colorés. Les municipalités ne semblent pas gener par ces graffeurs sauvages, puisque certains melent histoire de leur pays et evolution des mentalites. Les plus beaux se trouvent a Banos pres des bains et dans le quartier d Itchimbia a Quito.

Oswaldo GUAYASAMIN (1919-1999)

          Dans sa peinture et ses sculptures, on retrouve souvent un hommage à l’histoire de son pays et à sa splendeur. Fils d’un père amérindien et d’une mère métisse, il est très fier de ses origines, son art s’est nourri de ses racines profondes.

Guayasamin voyagea a travers toute l'Amérique du Sud, pour apprendre à mieux connaître son histoire et ses habitants, les amérindiens. Ce fut un grand collectionneur, et cela ce voit dans ses tableaux où l'on retrouve le style indigène.

 

Le peintre des mains


Il fit construire un musée à Quito en partie pour aider à la recherche archéologique et la sauvegarde des œuvres indiennes. On y trouve des objets archéologiques de l'époque précolombienne et une impressionnante collection de crucifix. Cette collection d'art colonial de l'artiste est surtout constituée d'œuvres de l'école de Quito, ainsi que de quelques travaux de l'école de Cusco. Le style cuzquenien, assez naïf, se caractérise par l'intégration d'éléments symboliques indigènes dans des tableaux religieux chrétiens. Quant au style quitenien, il est plus "européen" et contient néanmoins plusieurs détails typiquement Andins (comme les joues roses des enfants Jésus - à cause de l'altitude -). Il y a de nombreux Christs crucifiés (École de Quito), aux corps complètement meurtris, mais aux visages extrêmement doux.

Cette collection reflète la quête identitaire de Guayasamin et les nombreuses recherches de style qu'il a menées au cours de sa vie.

Source Wikipedia